Après un tragique accident qui lui a laissé des séquelles aussi bien physiques que psychologiques, Hanna McAlister tente de se reconstruire.Mais ses camarades ne lui rendent pas la tâche facile. Entre moqueries et harcèlement, elle s’enferme un peu plus chaque jour dans sa bulle.
Mais lors de sa rentrée en terminale,Hanna fait la connaissance d’Holden Scott, beau garçon au charme ténébreux qui porte les stigmates d’un sombre passé. Derrière le sourire enjôleur, Hanna perçoit les failles d’Holden…
Entre les deux adolescents, l’attirance est bien réelle. Vont-ils pouvoir s’aider à retrouver le goût de vivre ?Leurs cicatrices réciproques vont-elles disparaître grâce à l’amour de l’autre ?
Ellen Stuart est une Picarde de 30 ans passionnée par l’écriture depuis l’âge de 12 ans, âge auquel elle a commencé à écrire ses propres chansons. C’était la bulle dans laquelle elle aimait se réfugier, mettre des mots sur ses émotions. C’est bien plus tard que l’envie dévorante d’écrire un roman a vu le jour, pour ne plus jamais s’arrêter. Depuis, elle écrit principalement des histoires avec des héros tourmentés, pour exorciser ses propres démons et donner de l’espoir aux gens.
C’est vraiment une lecture qui m’a fait passer par beaucoup d’émotions, dès le début. Les sujets abordés comme le deuil, la dépression, le harcèlement scolaire, les TCA et le handicap y sont abordés avec vraiment de justesse. Ce n’est ni surexploité (donnant cette impression de too much qu’on retrouve dans certains romans) ni sousexploité, c’est dosé bien comme il faut. C’est l’une des choses qui m’a le plus plu dans cette histoire. Bien que ce soit dramatique, on ne tombe pas dans le cliché ou la théâtralité. J’ai lu beaucoup d’histoires où le harcèlement scolaire était dépeint juste pour qu’on prenne en pitié le personnage qui le subit (alors qu’au lieu d’avoir de la peine pour lui, ça nous agace, car ça tombe dans le plus gros clichés) sans pour autant être bien exploité, et là, c’est super bien dénoncé. C’est l’un des points forts de cette histoire : ses thématiques.
L’autre point fort ? Eh bien, c’est son personnage masculin principal : Holden. Ça faisait longtemps que je ne trouvais pas un personnage masculin comme lui dans un roman. Bienveillant dès le début, patient, gentil… bref, un vrai nounours camouflé sous des vêtements noirs, des tatouages et un passé plutôt sombre. Ça m’a fait vraiment du bien de le découvrir et je l’avoue, il a fait battre mon petit cœur. Après tout, comment ne pas tomber sous son charme? Il fait preuve d’une patience ainsi que d’un amour incommensurable envers Hanna.
Pour en revenir à cette demoiselle, elle pourrait agacer (et j’avoue avoir eu envie de lui gueuler dessus à plusieurs reprises), mais finalement, non. On se met à sa place et on comprend ses peurs, ses peines et tout ce qui fait qu’elle soit “renfermée” et qu’elle veuille qu’on la laisse tranquille. Au fur et à mesure que l’histoire avance, on est confronté à son quotidien et on voit parfaitement qu’elle en bave de tous les côtés. Heureusement qu’il y a Holden pour mettre des couleurs dans sa vie ! Et petit à petit, elle se laisse aller avec lui.
Leur relation est vraiment mignonne et met du temps à s’établir. J’ai trouvé ça vraiment super qu’on voit une période “amicale” entre eux avant de passer aux choses plus sérieuses. Ça fait du bien, c’est frais, mignon, tendre et ça change.
Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus, car cette lecture m’a pas mal bouleversée (dans le bon sens du terme). C’était fluide, agréable à lire. J’ai trouvé la plume d’Ellen super, très addictive, tout comme les événements racontés. On veut toujours en savoir plus, à un tel point qu’il nous est difficile de lâcher notre lecture.
Pour toutes ces raisons dépeintes plus haut, je ne peux que vous conseiller de lire “Nos mes Perdues” qui pour moi est sans équivoque mon premier coup de cœur de cette année 2021 ! Vous devez à tout prix faire la connaissance d’Holden, croyez-moi, vous ne serez pas déçus !
